Nouvelle Zélande: Marcophilie

Dominion depuis 1907 , la Nouvelle Zélande est quasi indépendante lors du déclenchement des hostilités (complètement indépendante en 1947). Cependant, elle déclare la guerre à l’Allemagne le 3 septembre 1939, par fidélité au Royaume Uni.

Les soldats néo-zélandais ont surtout combattu dans le bassin méditerranéen.  Les japonais avaient prévu d’envahir la Nouvelle Zélande, mais son territoire n’a jamais été directement affecté par le conflit. 11 900 soldats néo-zélandais ont été tués lors du conflit.

 

Correspondances militaires

Au total, 140 000 néo-zélandais ont combattu aux cotés des Alliés (et 100 000 sont restés en Nouvelle Zélande pour défendre le pays). Les soldats ont été déployés en Égypte, en Grèce (1941), en Libye, en Tunisie, en Italie (1944-45).

Coté guerre du Pacifique, les soldats néo-zélandais déployés en Nouvelle Calédonie,  Tonga, Norfolk et Fidji ont été progressivement remplacés par des américains. Mais les forces aériennes et navales sont restées actives sur les 2 fronts.

Des soldats néo-zélandais ont été faits  prisonniers, comme le montre la lettre ci-dessous:

Censure

Dès Septembre 1939, la censure du courrier a été mise en place. Jusqu’au 10 novembre 1944, les autorités de censure retardaient de 2 semaines le courrier avant de le remettre dans le circuit postal. La censure cessa définitivement le 6 septembre 1945.

Bandes de censure. D’octobre 39 à avril 41, les bandes de fermeture portent  l’inscription «  Opened and passed by Censor / in New Zealand ».

Ensuite, et  jusqu’à fin 1942, ce texte est remplacé par « opened by censor in New Zealand »

Enfin, jusqu’en 1945, le code du British Empire (D.D.A. pour la Nouvelle Zélande) apparait sur les bandes du type PC 90. Figure aussi un nombre après DDA (de 1 à 262, selon l’ouvrage de Little)

Concernant les cachets, on retrouve 2 modèles :

Avant décembre 1942, un cachet circulaire (Passed by Censor N.Z. et au milieu, un nombre) est utilisé. L’ouvrage de John Little recense 200 nombres (de 1 à 200). De 1 à 136, les nombres sont utilisés le sont  Auckland, Christchurch, Dunedin et Wellington, ainsi que dans les dépendances (Samoa,  Nuie) et les prisonniers de guerre. Au-delà de 137, on retrouve aussi des commissions provinciales (Palmerson…) et Rarotonga (iles Cook) n° 139.

Les numéro 2 et 89, des lettres ci-dessous, indiquent que le censeur était basé à Auckland:

Après décembre 1942, le cachet « Imperial », octogonal est utilisé (Couronne / PASSED/ DDA/nombre). Le nombre utilisé est le même que sur les bandes PC 90.

Enfin, on retrouve aussi un cachet « NOT OPENED BY CENSOR IN N.Z./nombre », un cachet linéaire « NOT TRANSMISSIBLE ».

Les trois dépendances néo-zélandaises (Samoa Occidentales, Iles Cook, Nuie) utilisent le même système.

Les correspondances des militaires avaient un système de censure propre (voir la lettre dans la rubrique « correspondances militaires »

Croix Rouge

L’ouvrage « les formulaires civils de la Croix Rouge… » indique que le premier message a transité par Genève le11 mai 1940 (19 842 messages au total). Un seul formulaire, en anglais et en allemand, à entête de la Croix Rouge de Nouvelle Zélande, a été référencé.

Prisonniers

Il y avait 9 000 néo-zélandais prisonniers dans les camps allemands. Selon un article philatélique de 2007 (the informer), seuls 377 néo-zélandais (dont 214 civils) ont été internés par les japonais. Les japonais autorisaient le courrier (surtout dans le sens famille vers prisonnier), mais de manière aléatoire, peu régulière, et limité à 25 mots

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