L’ile de Bornéo (au moins la partie malaise) a beaucoup souffert des bombardements alliés et des combats, en particulier les villes de Sabah, qui ont été entièrement détruites. C’est dans cet état que la majorité des « sites mémoriels » se situent.

Sarawak. Un camps de prisonniers (et d’internés civils) a été ouvert en mars 1942. Il est situé en banlieue de Kuching, et est difficile à trouver (les quelques restes, et le monument commémoratif, sont dans l’école de formation des enseignants). Je n’ai pas vu d’anciens bâtiments, juste le support du mat du drapeau japonais, un monument commémoratif. De l’autre côté de la route d’accès, un cimetière militaire japonais avec, entre autre, un monument à la gloire des jeunes pêcheurs japonais qui ravitaillaient les troupes japonaises

Sabah (ex « North Borneo »)

Je n’ai pas eu le temps d’aller sur l’ile de Labuan, où plusieurs sites mémoriels existent. Mais à Sandakan, un musée a été ouvert sur le site de l’ancien camp de prisonniers de guerre de Sandakan (l’ancienne capitale de North Borneo). Ouvert le 8 juillet 1942, ce sont d’abord des soldats australiens, puis anglais qui y furent internés pour construire une piste d’atterrissage. Entre janvier et juin 45, les prisonniers furent évacués au cours de plusieurs « death march » (seuls 6 prisonniers ont survécu).

Dans la ville de Sandakan et de Kota Kinabalu, on trouve des plaques commémoratives aux résistants chinois et aux libérateurs australiens