Neutre pendant la 1ère guerre, les Pays-Bas entendent bien le rester. Malgré un petit parti Nazi (NSB) émergeant, le pays est pacifique. Cela n’empêchera pas l’invasion allemande le 10 mai 40. L’ armée hollandaise résiste. Elle se rend 3 jours après le bombardement de Rotterdam (800 morts le 14 mai). Le gouvernement néerlandais (dont la reine) se réfugie à Londres. La majorité des avions de KLM ont réussi à quitter les aéroports hollandais, et ont été utilisés (entre autre) par les anglais sur le ligne aérienne entre le Portugal et l’Angleterre, très utilisée pour transporter le courrier (Lisbonne étant un « hub » pour les correspondances entre l’Europe et le reste du monde).
400 000 hollandais partent travailler (travail forcé) aux Pays-Bas, les allemands essaient de nazifier le pays, sans succès. 250 000 hollandais (dont 100 000 juifs) périrent pendant la guerre
Entre 20 et 25 000 hollandais combattent dans la Wehrmacht et la Waffen SS (23ème Panzerdivision de volontaires SS hollandais, 34ème division de SS de grenadiers Landstorm Nederland).
Les combats de libération dureront de septembre 44 à mai 45 (à Texel, des combats entre allemands et «rebelles» géorgiens se poursuivront jusqu’au 20 mai 45 !)
Les timbres (et les cachets postaux) ne reflètent pas particulièrement la présence des allemands (à l’exception des timbres pour la légion et les timbres d’exil utilisés par la marine marchande hollandaise). Et, bien sûr, l‘utilisation de timbres à l’effigie de la reine, partie en exil est interdit.
Toutes les colonies se rallieront au gouvernement en exil. Les correspondances entre la métropole et ses colonies seront donc interrompues.
Enfin, il est à noter que le 28 avril 1949, les Pays Bas récupèrent quelques villes frontalières (Elten…) au titre des dédommagement de guerre. Ces bourgades seront rendues à la RFA en 1963.