(source : ouvrage de Mattiello, Civil Censorship Study Group…).
On peut distinguer 3 périodes dans la thématique de la censure italienne:
- de l’entrée en guerre des italiens à la signature de l’armistice (Royaume et Mussolini chef du gouvernement).
- la république sociale italienne (RSI, dite république de Salo): Mussolini la dirige, sous le « contrôle » des allemands. C’est l’objet de cet article
- territoire sous l’administration directe des alliés (suite au débarquement en Sicile mi 43) et territoires sous administration du Royaume d’Italie, sous le « contrôle » des alliés. Cette zone d’étendra progressivement de la Sicile à la totalité de l’Italie
Dans la RSI, le courrier domestique est loin d’être systématiquement censuré. Les commissions en charge du courrier vers l’étranger disparaissent. Toutes les correspondances (domestiques et vers/de l’étranger), ainsi que les correspondances militaires et celles des prisonniers sont examinées par les commissions provinciales (qui existaient déjà). Les anciens cachets de censure sont utilisés (sauf s’il comporte le blason de la maison royale) et des nouveaux cachets (avec les faisceaux fascistes) apparaissent.
Quelques exemples de cachets:
- Courrier domestique:
- Courrier de/vers l’étranger censurées en Italie (RSI)
Ces correspondances sont généralement aussi censurées par les allemands à Munich (marque « d »). De nombreuses correspondances sont revêtues de cachets indiquant que les communications postales sont interrompues. Enfin, il est à signaler que les communications avec la zone Sud (libérée par les Alliés) se faisait par l’intermédiaire de la Croix Rouge.
- Lettres de/vers l’étranger censurées uniquement par les allemands
- Lettres retournées