La Suisse n’étant pas en guerre, très peu de timbres reflètent la situation internationale.
- 2 février 1932 : Michel n° 250 à 255 (Yvert n° 254 à 259) Conférence pour la réduction et la limitation des armements débuta le 2 février 1932. En mars 33, le Japon la quitte et en octobre le Reich allemand. Ces timbres furent surchargés pour être employés par le bureau international du travail et par la SDN (2 surcharges différentes).
- 21 mars 1941 : Michel n° 386 (Yvert n° 367). Pour l’agriculture
- 21 mars 1942 : Michel n° 405 à 407 (Yvert n° 375 à 377). Pour le recyclage
- 20 février 45 : Michel n° 443, 444 et 445, le 445 n’est pas repris dans les autres catalogues (Yvert n°403 et 404). Pour les œuvres de guerre
- 9 mai 1945 : Michel n° 447 à 459, (Yvert n° 405 à 417). Retour de la paix
- 9 mai 1945 : Michel n° 464 (Yvert n° 418). Même visuel que ci-dessus avec surtaxe pour la croix rouge
- 08 septembre 2022 : Michel n° 2819 (Yvert n° 2735). Gertrud Kurz, 1890-1972. Elle créa en 1938 une œuvre de secours aux réfugiés allemands, et fit son possible pour infléchir la politique suisse de fermeture totale des frontières aux réfugiés à partir de 1942
On peut aussi collectionner les « vignettes » (que les suisses appellent « timbres militaires ») émises par les unités de militaires. Toutes les unités ont en effet reçu l’autorisation d’émettre et de vendre ces vignettes pour aider les soldats dans le besoin, et créer un « esprit de corps » (qui ont été mobilisés dès le 1er septembre 1939). Les militaires bénéficiaient de la franchise postale, et ils collaient parfois ces vignettes sur leur correspondance (et elles était parfois oblitérées).
Le Commandant en chef de l’armée suisse (général Guisan), du 30 août 1939 au 20 août 1945 avait demandé à ne pas être « timbrifié ». On trouve cependant son portrait sur les vignettes émises juste après son ordre (Cie des cyclistes) et sur la carte du Noël des soldats de 1944