Canada: oblitérations civiles

source: article de timbre magazine de 2002

Les flammes d’oblitérations comportent souvent des messages concernant le conflit, comme le montrent les exemples ci-dessous :

Quant aux cachets postaux à date, certains sont appelés « blackout cancellations » (oblitérations de sécurité en franco-québécois). Ils ne concernent que les lettres postées dans les zones côtières (les villes côtières canadiennes sont très mal protégées des éventuelles attaques de sous-marins allemands). La suppression du nom de la ville sur ces cachets est destinée à éviter qu’un espion infiltré dans un centre de tri puisse, par exemple, repéré un afflux de lettres postées à la même date, dans la même ville côtière indiquant l’escale d’un navire de guerre. Dès le 31 aout 1940, le courrier en provenance des navires militaires déposé dans les ports ne comporte plus de cachets postaux à date. Mesure étendue aux navires marchands le 6 décembre 40, et à l’ensemble des navires alliés le 23 juillet 1942. Les marins militaires bénéficient de la franchise postale (mais paient la surtaxe aérienne). En raison des nombreux sous marins allemands proche des côtes et dans le Saint Laurent, il a été décidé fin 1942 que toutes les villes du littoral atlantique, puis du Pacifique, doivent utiliser des oblitérations et des étiquettes de recommandation sans nom de ville (blackout cancellation). Plusieurs types de cachets sont alors utilisés (certains associés à une flamme de propagande).

 

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